il Big Pinocchio navigabile

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Big Pinocchio quasi live.... finalmente posso farvi vedere la scuola, è dall'altra parte della strada, (loop col mouse) che Pinocchio sta guardando e dove ci sono studenti, un pò svogliati e un pò sognatori, che guardano il Pinocchio fuori dalla finestra.

NB l'aiuola fiorita è seminata e curata autonomamente dagli abitanti delle case dietro la scultura :-) ...

1992 Accademia di Brera....

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ART FENCE / Milano per un simbolo di trionfo postumo – di Fabio Carnaghi



Il Progetto ART FENCE è un’operazione culturale sostenuta a favore del cantiere per il recupero dell’Arco della Pace, divenuto uno scenic point sulla città grazie a una torre che consentiva l’accesso al pubblico.
Il progetto ha visto la partecipazione dell’Associazione Amici dell’Arco della Pace e dell’Accademia di Belle Arti di Brera.
I 99 lavori di grandi dimensioni, realizzati dagli artisti accademici, raccolti in una mostra alla Rotonda della Besana e venduti all’asta, costituiscono oggi un repertorio che risente profondamente del clima della transavanguardia, teorizzata da Achille Bonito Oliva, a testimonianza della persistenza di questa tendenza. Accanto al recupero del figurativo si avverte la contaminazione con suggestioni informali e concettuali, attraverso la citazione storica della tradizione pittorica precedente.

© 2013, Fabio Carnaghi – All rights reserved


Courtesy Carlo Malaspina
Progetto ART FENCE
© 1992, Di Baio Editore S.p.A, Milano – All rights reserved



Alex Pinna


Alik Cavaliere


Andrea Cascella


Beppe De Valle


Davide Boriani


Hsiao Chin


Enrico Lombardi


Fernando De Filippi


Franco Cheli, Roberto Martelli


Grazia Varisco


Mario Benedetti


Maurizio Bottarelli


Miltos Manetas


Paolo Scirpa

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ténuité du « héros »

un testo che mi è piaciuto molto, pubblicato su Salon littéraire

Merci Jean-Paul spero di conoscerti presto


Alex Pinna : ténuité du « héros ».


Alex Pinna : "A way to get lost" (2014)

Les bronzes allongés d’Alex Pinna établissent une sorte de voix dans le silence. Poussant plus loin la recherche entamée par Giacometti, l'artiste joue de la fragilité. Ses silhouettes longilignes ont parfois besoin de s'appuyer contre un mur pour tenir debout. Elles sont des épures de rêveurs insomniaques qui n'ont qu'un souci : ne pas déranger l'air dans lequel ils baignent. Les courants d'air peuvent bien faire bouger les rideaux : de telles silhouettes demeurent immuables. En se frottant à elles la lumière, voulant entrer dans leur masse grêle, semble s'y décomposer.

Chaque œuvre en diverses techniques joue toujours sur les équilibres et les déséquilibres, sur la trace crépusculaire et la perte des repères comme dans son prochain « A way to get lost » où le héros est livré à sa seule errance. Pinna à travers lui fait découvrir un mode presque solipsiste d'existence. Apparemment imperméables à ce qui les entourent (sinon leur point d'appui) chaque personnage rappellent nos voix qui se sont tues. Elles semblent dire : "dors" puisque notre attente est interminable, notre attente est sans nom. Beckett n’est jamais loin.

Placées dans l'espace de manière à en faire éprouver le poids, de telles œuvres constituent des gouttes allongées mais encore pulsées là où paradoxalement tout semble sur le point de s'affaisser. Le travail plastique procure une angoisse et un vertige identique. Dans son allongement chaque silhouette propose un dur oreiller pour la mémoire la plus profonde. Au sein de la forêt des songes le dernier héros symbolise un voyage sans retour. Son avancée devient le détour, le piège, le "quark" du mythe de qui nous somm ...